"Le développement économique de la Tunisie ne se fera que sur de nouvelles bases : pas sur des principes FMistes, pseudo-démocratiques et ultralibéraux", affirme M. Bel Hadj. M. Hadfi, son associé, de renchérir : "Les Tunisiens en ont assez de l'approche paternaliste et veulent prendre leur destin en main." L'enjeu est de taille. "La Tunisie va être le premier pays arabe démocratique. Son évolution aura valeur d'exemple. On ne doit pas et on ne peut pas échouer", conclut Lotfi Bel Hadj.
Après une diminution de 25 % sur les quatre premiers mois de 2011, les investissements directs ont désormais le vent en poupe. Chez les Français, deux tendances s'observent. "Il y a ceux qui sont déjà en Tunisie, qui ont pleinement confiance et continuent à faire des extensions. Et ceux qui ont des projets d'investissement mais qui attendent les élections", analyse un conseiller de l'ambassade de France en Tunisie.